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cahierscotentin
Description du blog :
actualité littéraire des Cahiers du Cotentin. Publications de Michel Lebonnois et évènements
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
11.12.2006
Dernière mise à jour :
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Résistance

Résistance

Publié le 04/02/2008 à 12:00 par cahierscotentin
Voilà le deuxième volet annoncé de mes "Expressions Libres". Ce texte a été publié dans la revue « DIRECTIONS » en 2005. Je l'ai repris dans mon dernier Essai professionnel intitulé "JE REVE ENCORE" paru en décembre 2006, qui contient plusieurs de ces publications qui restent pour moi essentielles dans le contexte de "casse relationnelle" désormais omniprésent.

RESISTANCE

La pratique de “ l’entretien individuel annuel ”, importée dans les bagages du néo-Iibéralisme s’installe dans le secteur social comme elle s’est installée dans le secteur productif ces dernières années. Mes convictions professionnelles fondées sur la recherche institutionnelle, que j’explique dans mon livre “ Le regard de Léonard ” (avril 2003, Ed Les cahiers du Cotentin*), me poussent à prendre position contre cette pratique inadaptée, inutile et dangereuse par ce qu’elle introduit d’individualisme incompatible avec un travail nécessairement collectif.

J’affirme que le travail social, dont la fonction première est de “ produire du mieux-être ” pour des personnes en besoin d’aide dans leur quotidien, n’est pas un travail comme les autres, et ne doit pas être structuré sur le même modèle qu’une entreprise de travaux publics ou qu’une grande surface commerciale.

Un tel secteur est par définition non-productif, donc non-rentable. Ce qui n’est certes pas une raison pour faire n’importe quoi, voire ne rien faire. Il justifie au contraire une régulation forte fondée sur des projets précis, évaluables, avec obligation de rendre compte de l’utilisation des deniers publics.

Le travail sur l’humain par des humains présuppose des outils spécifiques, tant dans l’action quotidienne vers les “ clients ”, que pour la régulation de l’action des agents des services en charge de cette clientèle. Prétendre lui appliquer les outils de “ dérégulation libérale ” (c’est là l’expression officielle appliquée par l’OMC à l’obligation faite aux entreprises d’accepter le jeu de la concurrence) est une absurdité, et une erreur dangereuse, rapidement source de difficultés dans tous les domaines de la gestion, humaine et financière. Une des lois premières de bonne gestion est le recherche de la paix sociale ; introduire des outils dont la fonction essentielle est la mise en concurrence des agents en s’imaginant qu’il va en découler de l’émulation et une amélioration (?) des résultats n’est pas facteur de paix sociale ; quand il s’agit de tenir une caisse ou de monter des murs, que les gens le fasse en s’acharnant à le faire mieux que le voisin à qui on n’adresse plus la parole —“ et tant mieux car ça évite les distractions… ”- pourrait éventuellement se comprendre même si mon idée de l’épanouissement par le travail est autre. Mais dans le travail sur l’humain, il est primordial de rechercher d’abord une cohésion forte (ce qui est un pléonasme) entre les agents, et d’autant plus que le travail d’équipe est prégnant.

C’est la recherche de cette cohésion spécifique au secteur sanitaire et social qui a prévalu dans les travaux de nombre de structures soignantes ou éducatives qui font modèle encore aujourd’hui, et qu’on a qualifié du terme “ institutionnel ” (thérapie ou pédagogie...)

C’est sur la foi en ces critères fondamentaux que j’entre aujourd’hui “ en résistance ” contre l’invasion néo-libérale qui a gagné notre secteur en prenant le pouvoir dans la formation des directeurs, désormais ignorants des grands courants de pensée spécifiques classés comme pièces de musée. Je n’avais pas perçu moi-même en écrivant la théorisation de ma pratique dans “Le Regard de Léonard ” à quel point j’étais devenu atypique ; mais certainement pas dinosaure !

Le nombre croissant de conflits larvés (faute d’organisation collective forte) dans les institutions qui ont mis en pratique ces techniques de “management ”, qui se concrétisent pour le moment par des dépressions nerveuses ou le départ des agents les plus conscients de l’irrationnel que de telles méthodes introduisent, mais aussi par l’isolement des dirigeants dans une sorte de “ bulle de pouvoir” qui leur donne des allures de pervers narcissiques, ce qu’ils ne sont pas et ils en souffrent, appelle d’urgence une reprise en mains de notre spécificité ; car le risque est grave de donner à ceux qui pensent notre secteur inutile parce qu’injustifiablement onéreux les arguments pour le faire disparaître et le renvoyer aux œuvres de charité d’où ils sont issus, comme dans les pays anglo-saxons d’où nous viennent ces “techniques de gestion ”, ou encore comme pour la recherche médicale avec le Téléthon alors que les budgets d’état diminuent. Notre identité est ailleurs, fondée sur des luttes sociales et un travail de recherche fondamentale qui reste actif.

Je fais de la politique? Certainement, et nécessairement car la “vie de la cité” est d’abord mon, et par conséquent notre, affaire.

:: Les commentaires des internautes ::

christine chancel le 07/03/2008
je suis incapable d'écrire des poèmes et suis admirative devant cet art. Pour moi ce sont les romans, deux à ce jour : "pardon la vie si j'ai survécu" et "une femme de "caractères". depuis 01.08 j'anime une émission littéraire de 60 minutes sur une radio de l'allier. les auteurs souhaitant y participer sont les bienvenus. A bientôt, allez donc faire un petit tour sur ce clip :

www.ilaca.com rubrique art