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Nom du blog :
cahierscotentin
Description du blog :
actualité littéraire des Cahiers du Cotentin. Publications de Michel Lebonnois et évènements
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
11.12.2006
Dernière mise à jour :
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L'ours 4ème épisode

L'ours 4ème épisode

Publié le 22/01/2007 à 12:00 par cahierscotentin
Et voilà (déjà !) le dernier épisode de cette aventure. Si vous en voulez une autre, DITES-LE CLAIREMENT !! Il y a en bas à gauche un petit (commentaire) en bleu. Tu cliques, t'écris, tu recliques, et je suis content : C'est pas dur...

A la prochaine


4ème épisode

Tout redevient calme ; après de longues minutes enfin silencieuses, nous nous croyons autorisés à nous rendormir ; c’est ce moment que choisit notre fils pour sortir de sa voiture : « C’est toi ? Tu as entendu l’ours ? - Hein, quoi, quel ours ? Je n’ai rien entendu, mais j’ai mal aux reins ; la nuit est douce, je vais m’installer à la belle étoile… » Le hurlement de ma femme a dû réveiller le voisinage : « Ça ne va pas, avec l’ours qui rôde dans le camp ! On va se serrer, mais tu viens sous la tente avec nous ! » Compatissant pour la terreur de sa mère, il accepte et nous voilà maintenant entassés à trois dans ce volume minuscule.

Le sommeil est enfin là, je m’y laisse aller voluptueusement. C’est l’instant que choisit l’animal pour une nouvelle manifestation : quelque part assez loin dans le camp, un bruit phénoménal de ferraille et de vaisselle renversée provoque le réveil de tous les chiens du secteur qui se mettent à aboyer en chœur avec furie, tandis qu’un individu que j’imagine sortant à poil ou quasiment de sa caravane se met à beugler « The Bear ! Go away ! Haaa ! » Il fait un vacarme d’enfer pour chasser la bête ; les aboiements des chiens qui l’accompagnent confirment que cette fois l’ours a rendu les armes et retourne dans sa forêt. Mais est-ce bien à cause des cris, ou n’est-ce pas plutôt l’annonce de l’approche de l’aube ? En effet, une douce lueur éclaire l’intérieur de ce qui n’a plus guère allure de tente, déformée qu’elle est par la pression que nous exerçons sur ses flancs.

Nous nous sommes efforcés de dormir une heure ou deux avant de reprendre la route. Nous n’avons pas pu quitter le camp sans satisfaire notre curiosité quant aux bruits de la nuit, et nous avons vu ce qu’un ours peut faire : près d’une caravane, un barbecue était renversé, ainsi qu’une table et divers accessoires de cuisine ; sans doute l’odeur des restes du repas, ou des traces de cuisson sur la grille avaient rendu fou la bête affamée. Tout était sens dessus dessous, tordu, brisé, souillé de cendres.

C’est avec un sentiment confus que nous avons quitté cet endroit extraordinaire de beauté étrange et mystérieuse, un peu comme si nous venions de passer un moment sur une autre planète.

La route qui va nous sortir de cet univers escalade doucement la falaise ; le paysage est vraiment fantastique, grandiose, inexplicable.

Et pendant que nous nous éloignons de la vallée où l’ours est roi, Charles Trenet nous tient compagnie, avec sa chanson bien française où tout un village des Pyrénées rêve de tuer l’ours qui « faisait peur aux bûcherons et des bergers mangeait tous les moutons ».

FIN

ML